samedi 27 septembre 2014

Les stations de l’espace / le métro lillois. Enfin lillemétropolecommunautéurbainois.



Hey !
Nouvelle session photo dans le métro lillois hier. Pour être honnête je ne suis pas complètement certaine de pouvoir légalement montrer ces photos ici… me prépare donc à peut-être me prendre un panpan culcul de Transpole … ? Bref, voilà :




Alors, de l’art de prendre des photos dans le métro, je commence à saisir que :
-         -  il y a peu de lumière dans le métro (nan, c’est vrai ?) 
-         -   quand il y en a elle tabasse, gros spots, puits de lumière naturelle, donc gros écart entre les tons clairs et les tons foncés.
-          - je pense que je vais essayer le HDR, non dans le but de créer des effets de dingue (enfin kitsch je veux dire hein) mais de rendre le mieux possible ce que l’œil voit. (Vous savez que la plage dynamique de l’œil est meilleure que celle d’un capteur… dans une cathédrale par exemple, l’œil humain discerne le détail des parties très éclairées _ les vitraux, comme le détail des parties peu éclairées _ les voûtes etc, tandis que le capteur, s’il discerne bien les parties peu éclairées, va enregistrer pas ou peu d’info dans les parties très éclairées _ les vitraux seront cramés, ou l’inverse, vitraux visibles mais reste noir).
Sinon, je ne suis vraiment pas déçue par les architectures que je découvre. Des foufous ces architectes, je vous le dis !
Bye !

samedi 20 septembre 2014

Métro

Hey !
En une belle journée de septembre j'ai demandé à Mme Transpole une autorisation pour prendre des photos de ses stations de métro, autorisation gracieusement accordée à la condition de ne pas utiliser ces photos à "des fins commerciales". Ce blog n'a aucune visée commerciale donc bam je vais en publier quelques-unes ici.
Futuristes, kitsch, hyper contextualisées, certaines de ces stations semblent tout droit sorties de l'imagination d'un architecte halluciné.


Quelques liens de photos de métro :
- Adam Magyar (ce n'est pas tout à fait de la photo)
Bye !

jeudi 18 septembre 2014

PDJ #03

Photos du jour bonjour !
En fait elles datent d'hier mais bref. Je suis allée sur la zone de l'Union à Roubaix, ce que j'ai fait laisse vraiment à désirer, mais je poste quand même haha. Il faudra y retourner !
Je testais mon nouvel objectif 50mm/f1.8.





Je suis assez adepte du cadrage de travers, tout en pensant que c'est une solution de facilité pour donner du dynamisme à une image...
C'est tout, bye !

mercredi 17 septembre 2014

Démarche #01

Hey !
Problème d’ordi  = j’ai été absente pendant looongteeeemps désolée !!
J'inaugure une nouvelle catégorie, enfin dans le titre puisque j'ai déjà fait un article de ce type. Des articles où je parle de photographes, l'idée étant de situer sa propre démarche dans les différents courants de la photo. Alors attention, ce ne sera pas des articles fleuves, simplement des fenêtres ouvertes sur des photographes. Ou sur n'importe quoi qui peut permettre de construire sa démarche, d'ailleurs.
Aujourd'hui, quelques citations d'Olivier Föllmi, extraites d'un docu Youtube (réalisé par Alexandre Spalaikovitch sur Olivier Föllmi en reportage en Birmanie).
Comment Olivier Föllmi fait ses photos :
« Je vais m’inspirer du quotidien, je vais me balader, lâcher prise, laisser aller, m’imprégner de rencontres, de sourires, de relations avec les gens, de gestes, mais je ne vais pas photographier, […] je vais laisser mûrir, et je vais me dire, j’aimerais prendre cette image que j’ai vue là. Je ne vais pas la prendre sur le vif parce que je ne veux pas tomber dans le documentaire, l’image documentaire ne m’intéresse pas, c’est l’image symbolique, c’est l’archétype qui m’intéresse, donc je vais reproduire ce que moi j’ai vécu, ce que j’ai ressenti, et, je vais le mettre dans un contexte qui photographiquement, artistiquement, me convient, pour donner toute l’essence de l’émotion que je veux reproduire. »

Photo d'Olivier Föllmi


Ce qui m’a interrogé là-dedans, c’est : à quel moment une photo arrête d’être documentaire pour être artistique ? Olivier Föllmi ne prend pas ses photos sur le vif, il contrôle au max la lumière, le lieu, les personnages.
Mais ce n’est pas un travail de studio, ce sont des décors « réels », de « vrais » personnes. Il utilise le réel, en essayant de le contrôler au maximum, pour faire des images qui expriment sa perception du monde.

Photo d'Olivier Föllmi
 Mais, une photo documentaire n’est jamais complètement objective, puisqu’on choisit le cadrage, l’exposition, le point de vue. Puisqu’on a forcément un parti-pris esthétique.
L’intérêt de découvrir tous ces courants de photos, c’est que ça permet de situer sa démarche à soi. Car faire de la photo ce n’est pas seulement appuyer sur le déclencheur, mais pas non plus seulement appuyer sur le déclencheur et penser au cadrage et aux paramètres techniques… Que veux-t’on montrer ?
Par exemple, à l’inverse d’Olivier Föllmi, je préfère capter le réel en le contrôlant le moins possible, mais en contrôlant ma prise de vue… Parce qu’une image belle et forte est encore plus enchanteresse, selon ma perception, si on peut se dire que ce qu’elle montre était présent tel quel dans le monde qui nous entoure.
Le rapport d’ Olivier Föllmi avec ses sujets (photographiques) :
« Mon approche des gens est très humaine, parce que ce sont les gens qui m’intéressent […]. La photo pour moi c’est un moyen de communication, pas un but, c’est un moyen d’aller vers l’autre. Si j’arrive dans un village avec un appareil photo et que je prends des images, je vole mon image. Je pense toujours que si je prends une image […] il faut que je donne quelque chose en échange, il faut qu’il y ait toujours échange pour qu’il y ait belle image. Il faut que je capte une émotion pour pouvoir la transmettre, il faut que je la reçoive, pour la recevoir il faut se donner les moyens de la recevoir, donc il faut s’investir. La photographie pour moi ce n’est pas de la technique, c’est du temps. C’est aimer les gens, c’est vouloir être près d’eux, s’amuser avec eux, partager quelque chose. Pour cela, je vais utiliser la magie, parce que c’est quelque-chose que j’aime, je trouve que la vie c’est de la magie, c’est un théâtre permanent, et en même temps j’aime faire rire les gens, j’aime rire avec eux, avec un langage que tout le monde comprend, la magie c’est universel. »
Une approche très humaine, en totale opposition avec ce que je disais ici ! Et, très astucieux le coup de la magie.
Son conseil aux photographes :
« Avant de penser photographie pense quelque-chose que tu aime, soit passionné par un sujet quel qu’il soit, tu le rendras passionnant, et tu le transmets. Pour moi c’est ça la définition de la photographie, communiquer quelque-chose qu’on reçoit ».

Photo d'Olivier Föllmi 





















J’ai eu le sentiment qu’il photographiait non avec son œil, mais avec son cœur.
Vous en pensez quoi ?
Bye !

vendredi 12 septembre 2014

La photo au cinéma #01

Hey !
Bon, la photo, c’est dans les films aussi. J’avais envie d’en rappeler quelques-uns à votre bon souvenir, et certaines images notamment, qui moi me transportent littéralement tout là-haut très très haut.
Le 1er est carrément pas piqué des hannetons : Apocalypse Now (Francis F.Coppola, 1980, directeur de la photographie Vittorio Storaro, qui a eu un oscar pour ce film).
Ça joue à fond sur le clair-obscur, et j’aime particulièrement la manière de traiter les groupes, qui m’a rappelé des tableaux de Delacroix ou Rembrandt.





























Ensuite, Moonrise Kingdom (Wes Anderson, 2012, directeur de la photographie Robert D. Yeoman). Des compositions hyper carrées, beaucoup de symétrie.



























Enfin, True Romance (Tony Scott, 1993, Directeur de la photographie Jeffrey L. Kimball). Une atmosphère très douce et colorée, qui contraste bien avec les moultes tueries du film ^^.






 
Ça déglingue pas tout ça ??!!?
Bye !